Des sports (cruels)  avec des animaux comme les combats de taureaux, les combats de coqs, les courses de chevaux, de lévriers, de pigeons, des rodéos etc.


Combats de taureaux ... 
...ou comment commettre le crime parfait.

Tout d’abord il faut isoler la victime et s’assurer qu’elle ne peut s’échapper, puis lui envoyer quelques complices pour la tourmenter et la blesser pour qu’elle ne puisse pas se défendre proprement. Quand elle commence à faiblir vous pouvez y aller. Vous pouvez faire joujou avec elle, faire semblant de lui donner une chance de se défendre, en sachant bien que les chances de votre victime de vous tuer sont à peu près une sur un million.

Et le meilleur de cette histoire c’est que si vous dites que c’est la tradition vous pouvez le faire en public sans même être poursuivi. En réalité, vous êtes même largement récompensé : bienvenue dans le monde des combats de taureaux.
Les combats de taureaux aussi nommés tauromachie sont un spectacle traditionnel de l’Espagne, du Portugal et du sud de la France et de quelques pays d’Amérique du Sud hispaniques (Mexique, Colombie, Equateur, Venezuela et Pérou) et les Philippines.

Même si c’est un sport sanglant, quelques spectateurs préfèrent l’appeler « art subtil » et non un sport parce qu’il n’y a pas d’élément d’une compétition dans la procédure…..

Avec le temps la technique a été perfectionnée à un tel point que les risques du toreador ont été éliminés au maximum.

Dans un premier temps dans cette exécution rituelle, des cavaliers (évidemment non sans danger pour les chevaux) armés de lances transpercent les muscles du cou du taureau ce qui lui rend plus difficile de lever la tête et de se défendre avec ses cornes et ce qui l’affaiblit également par la perte de sang.
Dans le second acte, six banderilles sont également plantées dans son cou pour renforcer les dégâts causés à ses muscles et tendons et augmenter la perte de sang.

C’est seulement au troisième acte que le matador fait sa grande entrée et incite le taureau avec sa cape de se fatiguer davantage. Il arrive que le taureau par perte de sang, épuisement et blessures de son cou ne puisse plus lever la tête et tienne à peine sur ses jambes. C’est le moment pour le matador de le tuer adroitement d’un coup d’épée dans le cœur. Sauf qu’ils le ratent souvent et transpercent les poumons à la place de sorte que le sang du taureau sort du nez. Alors la lame doit être retirée et le matador recommence et recommence encore si nécessaire. Si toute cette mise en pièces de ses organes internes ne tue pas le taureau mais ne lui fait que perdre connaissance on utilise une dague pour couper sa moelle épinière. Cela ne le tue pas nécessairement, mais le paralyse et on peut ainsi le tirer hors de l’arène. 

Ce fut un choc de découvrir que des combats de taureaux (corrida) ont toujours lieu en France. La maltraitance d’animaux est un délit en France sauf pour un nombre de villes où des combats de taureaux sont restés une tradition maintenue. (Exception faite également pour les combats de coq). Ce qui est encore plus choquant, c’est que par manque d’intérêt du public la plupart des corridas en France font des pertes et sont subventionnées par le contribuable. Pas seulement le contribuable français : on a estimé que les éleveurs de taureaux pour la corrida reçoivent 10 millions d’euros de subventions dans le cadre de la politique agricole du marché commun européen.

Les mouvements anti-corrida commencent à avoir du succès : l’année dernière, les combats de taureaux ont été sortis de la liste de l’héritage culturel de la France. La majorité des membres du parlement européen (mais pas celle requise malheureusement) soutient l’arrêt des subventions pour les éleveurs de taureaux destinés aux combats et beaucoup de villes où les corridas ont lieu ne les subventionnent plus.
Etes-vous horrifiés par la maltraitance gratuite et de l’impitoyable mise à mort d’une créature sensible uniquement pour le plaisir déviant de quelques-uns et, en plus, aux frais du contribuable ? Vous pouvez aider en soutenant des actions de beaucoup d’organisations dans le monde qui condamnent cette tradition (en France, c’est entre autres CRAC Europe (Comité radicalement anti-corrida) et FLAC (Fédération des luttes pour l’abolition de la corrida) et bien sûr ne jamais aller à une corrida. Vous pouvez aussi envisager de devenir vegan ;-). 

(Merci à Marilou van der Dussen pour la traduction en français)