A notre sujet
(Merci à Marilou van der Dussen pour la traduction en français)
Un couple formé par un ingénieur et une architecte/lobbyiste, nous avons tourné le dos à la course folle de la vie et avons emménagé dans la campagne française. Nous nous sommes investis dans la protection animale en gérant une association pour la protection animale, pour la plupart du temps venant en aide aux chats errants.
Entre-temps, nous en avons appris d'avantage, à travers des contacts dans le secteur de la protection animale, au sujet de l'exploitation animale et les traitements cruels qu'on leur inflige. La France permet, par exemple, la corrida et des combats de coq sous le manteau de la tradition et autorise également le gavage d'oies et de canards afin de produire du "foie gras".
Comme nous avons rencontré des militants de la cause animale qui mangeaient en même temps de la viande on s'est demandé pourquoi quelques animaux étaient davantage protégés que d'autres. Il nous semblait étrange que des gens qui ont des animaux de compagnie et se qualifient d'amoureux des animaux malgré l'amour qu'ils portent à leurs animaux de compagnie n'ont pas de scrupule de manger un animal d'une espèce différente.
Quand nous nous occupions de l'association, nous avons "sauvé" à peu près de 50 animaux par an, mais ce fut un travail très dur : on nous téléphonait à toute heure en nous demandant des solutions immédiates, d'autres prenaient des rendez-vous auxquels ils ne se rendaient pas, des promesses non tenues etc. Il y a un français qui disait "Pensez à la stupidité du commun des mortels ... et rendez-vous compte que la moitié est encore plus bête!". Nous avons appris ça à la dure!
De l'autre côté, nous avions un sentiment de satisfaction d'avoir aidé un animal et l'avoir placé dans une nouvelle maison accueillante. Nous avons aussi rencontré un grand nombre de gens adorables qui aiment réellement les animaux et nous avons appris beaucoup au sujet des problèmes de la protection animale. Nous étions ahuris et choqués d'apprendre que les combats de taureaux sont autorisés dans quelques villes au sud de la France et les combats de coq le sont dans le nord.
Comme mentionné plus haut, nous sommes devenus vegan ce qui sauve à peu près 200 animaux par an. Entre nous, c'est huit fois plus que nous sauvions en travaillant presque à temps plein pour l'association ! Voilà ce qui nous a convaincu de créer ce site internet: s'il réussit à mettre une seule personne par an sur le chemin du végétarisme, il sera plus efficace que notre travail pour l'association.