Activités humaines en relation avec des animaux et leurs conséquences (et pourquoi on devrait les cesser)
(Merci à Marilou van der Dussen pour la traduction en français) 

Animaux dans les médias: aucun ne fut blessé?
Vous avez peut-être déjà vu pendant le générique à la fin d'un film ou d'un programme télé que la American Humane Association indique "Aucun animal n'a été blessé". Et pourtant, selon un article dans le Hollywood Reporter cette remarque pourrait être sans valeur voire à être nuancée. Cela pourrait signifier qu'un animal serait mort à cause de "Circonstances Particulières" ou aurait été blessé entre les prises de vue. www.hollywoodreporter.com
Même si le tournage des films est sur monitoring, des accidents et des erreurs de jugement peuvent se produire comme la AHA a montré dans un rapport sur les blessures équines entre 2001 à 2006. Huit chevaux sont morts et pas moins de 82 incidents ont été relevés dans le monitoring. Pourtant, ils ne filment sur monitoring  qu'aux Etats Unis, tout ce qui est filmé outremer n'étant pas couvert.

Tout d'abord, d'où proviennent ces animaux acteurs? Ont-ils été capturés dans la nature ou élevés en captivité et enlevés à leur cercle familial? Et que deviennent ces animaux quand ils ne sont pas filmés?
Vivent-ils dans des groupes adaptés avec d'autres de leur espèce? Comment sont-ils dressés? Nous avons vu que dans des cirques et des exhibitions d'animaux ceux-ci sont forcés à des performances ! Pouvons-nous vraiment attendre mieux dans l'industrie cinématographique?

Et que se passe-t-il quand le film est terminé ? Le dresseur va-t-il garder l'animal et en prendre soin pour le restant de ses jours ? Les chimpanzés peuvent vivre jusqu'à plus de 40 ans, mais pourraient être considérés trop forts et donc trop dangereux pour le travail une fois adultes.

Aujourd'hui, des alternatives à l'usage d'animaux vivants dans les films et programmes télé existent : CGI, animation, animatronics, filmer des animaux dans la nature, utiliser une banque de vidéos, des acteurs avec des prothèses/déguisements etc. Malgré tout, restent les problèmes inhérents à la transmission d'attentes non conformes à la réalité chez les spectateurs et également "l'effet mode". Après avoir vu le comportement anthropomorphique d'animaux sur l'écran, les gens sous-estiment la dangerosité d'animaux sauvages ce qui peut mener à des situations dangereuses dans la "vraie vie".   

On trouve souvent dans la presse des articles sur des personnes qui ont été blessées ou tuées parce qu'ils ne se comportaient pas convenablement dans la proximité d'animaux sauvages, p.ex. sortant de la voiture dans un parc animalier avec des tigres. http://news.nationalgeographic.com/2016/07/fatal-tiger-mauling-china-zoo-badaling-wildlife-world/  ou  en prenant un selfie avec un bison https://www.washingtonpost.com/news/morning-mix/wp/2015/07/23/bison-selfies-are-a-bad-idea-tourist-gored-in-yellowstone-as-another-photo-goes-awry/
Cela peut être catastrophique pour des animaux quand on leur attribue une mauvaise réputation dans des films. "Les dents de la mer" a certainement contribué à la mort d'innombrables requins à travers des années parce que les gens croient maintenant qu'ils représentent un danger. Les loups sont régulièrement représentés comme étant dangereux et sont abattus ici, en France, pour des raisons la plupart du temps erronées. 

"L'effet mode" à condamné plusieurs milliers de poissons clown à la mort et leur population naturelle a été décimée parce que des jeunes enfants demandaient d'en avoir après avoir vu le film "Le monde de Nemo". Des tortues ont souffert après la sortie du film "Les Tortues Ninja" tout comme plusieurs centaines de chouettes achetées et puis vite abandonnées après avoir été brièvement populaires par les films Harry Potter.

Peut-être la seule solution pour éviter la souffrance animale causée par des productions de films et de télé est soit d'utiliser uniquement des images d'animaux avec leur comportement filmé dans la nature ou simplement de les laisser hors du script.